Le management de transition vu par Vincent Basquin
Vincent Basquin est un manager de transition qui a travaillé dans divers secteurs industriels pendant plus de trente ans avant de rejoindre Cahra. Depuis 10 ans, il intervient sur des missions d’accompagnement de la direction industrielle, de la direction générale et de la direction de production. Lors de notre interview, Vincent nous confie que la qualité est essentielle pour être un bon manager de transition, et cela passe par la capacité à adapter sa posture pour ne pas être subordonné aux donneurs d’ordre.
Le rôle du manager de transition est complexe et exigeant. Il doit être capable de s’adapter à des environnements différents et de comprendre rapidement les enjeux de la mission qui lui est confiée. Vincent nous livre que cela implique de faire preuve d’humilité et de commencer chaque mission avec une « remise à zéro complète ». En d’autres termes, il ne faut rien prendre pour acquis et être prêt à tout apprendre.
Dans ce contexte, la qualité de la relation avec les équipes est essentielle
Le manager de transition doit être perçu comme quelqu’un de l’extérieur qui est là pour les accompagner et les aider, plutôt que comme un subordonné des donneurs d’ordre. Cela nécessite une certaine posture, qui permet de rester en retrait et d’observer ce qui se passe sans entrer dans l’arène du conflit.
Il arrive que les managers de transition soient confrontés à des situations difficiles, voire émotionnellement éprouvantes. Dans ces moments-là, ils doivent faire preuve de recul et utiliser des techniques pour se protéger. L’équipe est également là pour les aider à décrypter des situations complexes.
Vincent insiste également sur l’importance de l’apprentissage. Chaque mission est une opportunité de découvrir de nouvelles choses et de s’enrichir. Les équipes avec lesquelles il travaille modifient souvent ce qu’il leur apporte, et cela contribue à sa propre évolution.
En fin de compte, le succès d’une mission pour un manager de transition est lorsque le client n’a plus besoin de lui et que les équipes sont devenues autonomes