QHSE 2024 : et si le management de transition était la réponse à vos enjeux ?
La QHSE, également appelée QSE, est un acronyme qui désigne la Qualité, la Sécurité et l’Environnement. Cet ensemble de pratiques de gestion vise à garantir que les produits et services d’une entreprise répondent aux normes de qualité, que les conditions de travail sont sûres pour les collaborateurs, et que les activités de l’entreprise sont menées de manière respectueuse de l’environnement. Une équation potentiellement complexe que l’approche, la méthode et la posture des managers de transition de CAHRA peut vous aider à résoudre.
La QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement), ce sont tout à la fois, les normes de qualité, les pratiques d’hygiène, les mesures de sécurité et les initiatives environnementales au sein des entreprises… Une dimension protéiforme qui répond à des objectifs multiples : assurer la conformité réglementaire, améliorer la qualité des produits et des services, promouvoir la durabilité et la responsabilité sociale mais aussi minimiser les risques pour les collaborateurs… Et l’enjeu est crucial ! Selon la 12ème édition du baromètre du Cabinet Empreinte Humaine, réalisée en 2023, 44% des salariés sont en détresse psychologique, 28% d’entre eux présentent un risque de faire un burnout et pour 10% d’entre eux, le risque est important. Pire encore 6 collaborateurs sur 10 n’estiment pas possible de travailler jusqu’à la retraite en raison de leur état psychologique actuel ! Dans ce contexte, la QHSE s’impose comme un défi majeur pour les entreprises.
Comprendre les enjeux de la QHSE en 2024
Caroline Réal, Manager de transition pour CAHRA, dresse un constat sans appel : « Conformité réglementaire, gestion des risques, santé et sécurité au travail, gestion de la qualité, dimension environnementale, responsabilité sociale…, la QSHE est une discipline transverse qui agit comme le facilitateur du déploiement de la stratégie de l’entreprise ». C’est aussi et surtout une réponse pragmatique à des enjeux triviaux. « L’explosion de la facture énergétique a constitué depuis près de 2 ans maintenant un axe clé de la prise de conscience environnementale qui est l’un des enjeux centraux de la QHSE », précise Caroline Réal. De la même façon, les coûts liés aux accidents de travail, à l’absentéisme des collaborateurs, amènent les entreprises à se positionner fortement autour d’un axe QHSE toujours plus structurant. Mais, le cœur de la QHSE, c’est bien aujourd’hui un enjeu communicationnel. « La QHSE Cela touche à l’image, à la notoriété de l’entreprise, au turnover, à la fidélisation des talents, observe Patrick Pujuguet, Manager de transition pour CAHRA. Elle impacte très fortement l’implication des salariés autant que la rentabilité de l’entreprise. Elle constitue par conséquent une source de productivité et d’efficience pour l’entreprise ».
QHSE 2024 : entre attractivité et fidélisation des talents
« Il ne faut pas l’oublier mais l’enjeu stratégique de la QHSE en 2024, c’est bien celui de la marque employeur ! », affirme Caroline Réal. En effet, Selon une étude de la DARES, le turnover en France a doublé en 20 ans, avec en moyenne 500 000 démissions par trimestre en 2022. Alors que le rapport au travail a changé, que les aspirations des collaborateurs ont évolué, que les tensions sur le marché du travail sont moins fortes, c’est bien aux entreprises de créer les conditions de la fidélité des collaborateurs en misant par exemple sur la qualité de vie au travail. Conformité de la donnée, démarche environnementale, bien-être des collaborateurs, ces axes de la QHSE affectent sans discernement l’ensemble des secteurs d’activité, mais certaines industries sont confrontées à des enjeux sectoriels. C’est le cas notamment dans l’agroalimentaire où la qualité et la sécurité des produits sont des enjeux majeurs. « La gestion des retraits rappels représente un coût financier bien sûr, par le retrait des marchandises du circuit de distribution, des coûts d’analyse, des coûts de rebut et bien évidemment un déficit d’image fortement et durablement préjudiciable pour les entreprises », explique Caroline Réal qui observe qu’en 2023 et 2024, la rareté des profils de responsables qualité sur le marché du travail, est l’une des problématiques clé de la QHSE pour les entreprises. « Il s’agit d’une fonction à forte responsabilité, notamment dans le secteur agroalimentaire et, depuis la crise sanitaire, les codes de l’engagement ont évolué. Le responsable qualité aspire à mieux préserver les équilibres pro/perso et cela se traduit par une crise des vocations qui freine les entreprises sur le chemin de la QHSE ». Parce que sa fonction l’amène à être porteur d’une vision pour atteindre l’ensemble des objectifs QHSE, le responsable qualité est au centre de l’échiquier. Il joue un rôle facilitateur car il est le référent naturel de l’ensemble des services d’une organisation. « La pénurie de responsables qualité contribue d’une certaine façon à la prise de conscience des entreprises de l’importance d’un service qualité », confie Caroline Réal qui considère que de nombreuses entreprises ont mis en place un système de management QSHE très centralisé au niveau de la qualité, qui fait peser une forte charge mentale sur ces profils.
Le management de transition : une réponse au défi de la QHSE ?
Face à ce cortège d’enjeux-clés, le manager de transition apporte une valeur ajoutée spécifique. « En tant que manager de transition, nous disposons d’une liberté de parole qui fait la différence », indique Caroline Réal. Apporter un regard extérieur, entretenir un rapport d’égal à égal avec les directions, disposer d’expériences multisectorielles qui permettent d’identifier rapidement les forces et les faibles d’un modèle organisationnel, « le manager de transition peut prendre des responsabilités, se positionner, s’exposer, s’imposer plus rapidement tout en disposant de l’écoute et de la confiance de son donneur d’ordre ». Une posture de choix qui ne se limite pas au seul statut de manager de transition mais repose sur une approche méthodologie exigeante et structurée. « Dans le cadre d’une mission de management de transition, nous partons toujours du contexte, des enjeux et objectifs de notre donneur d’ordre. Pour cela, il est capital d’établir un état des lieux du Système de Management (SM) QHSE ou HSE selon la mission de transition. Cet état des lieux permet de comprendre l’organisation, le mode de fonctionnement de l’entreprise mais aussi d’identifier ses atouts, ses faiblesses, les risques et les opportunités (SWOT), ou encore les leaders naturels. » La sensibilité et la faculté d’écoute du manager de transition sont le socle de la réponse aux enjeux QHSE du donneur d’ordre. « Avec ces éléments en main, nous sommes alors en mesure de définir une stratégie court, moyen, long, terme afin de bâtir un plan dont les actions ont du sens et contribuent à produire une (vraie) valeur ajoutée », conclut Patrick Pujuguet. Agilité, compréhension, facilité de priorisation, réassurance des équipes, le manager de transition est en mesure d’apporter une forte valeur ajoutée pour relever l’ensemble des défis QHSE qui s’imposent aux entreprises en 2024.
Maîtrise des coûts, image de marque, responsabilité sociétale et environnementale, attractivité et rétention des talents, la QHSE devient l’axe stratégique qui fait la différence alors que le monde de l’entreprise se transforme. Avec le soutien des managers de transition, les entreprises peuvent rapidement cerner les enjeux majeurs et définir une feuille de route ambitieuse pour 2024… et pour l’avenir !
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