Excellence opérationnelle : une dynamique vertueuse au service de vos enjeux stratégiques
Définition
L’excellence opérationnelle est atteinte lorsque l’ensemble des processus organisationnels sont maîtrisés et alignés, et vont ainsi contribuer pleinement à la stratégie d’entreprise. Elle peut être considérée comme le résultat d’une démarche d’amélioration continue à 360°, avec la mise en place de méthodes qui permettent d’adapter l’organisation aux aléas qu’elle traverse et aux défis de transformation qu’elle doit relever.
Cette dynamique a tout intérêt à irriguer la définition et le déploiement de la stratégie, pour devenir l’un des piliers de la culture d’entreprise. Les fonctions support sont concernées au même titre que les directions opérationnelles, toutes orientées vers un objectif commun. Pour favoriser l’excellence opérationnelle, il est indispensable de s’appuyer sur des méthodes, techniques et outils qui permettront de formaliser des processus internes en phase avec les objectifs stratégiques, puis de les faire vivre au quotidien. Les méthodes les plus connues sont les démarches qualité, le Lean Management ou encore le Six Sigma.
Quels sont les enjeux de l’excellence opérationnelle ?
- La définition de la vision
Le préalable de l’excellence opérationnelle est la stratégie de l’entreprise, dans toutes ses dimensions – business mais aussi RH et RSE. Il va s’agir de la définir mais aussi de s’assurer qu’elle est comprise, acceptée et réellement déployée. De plus en plus d’entreprises cherchent à préciser leurs valeurs, leur mission fondamentale, voire leur raison d’être, pour donner du sens à leur ambition.
- La mise en place de l’organisation
Pour concrétiser la stratégie, il est essentiel de mettre en place les conditions ad hoc, aussi bien en termes d’organisation du travail que de culture managériale, de règles de vie en commun que de définition des responsabilités, d’outils de communication et collaboration que de relations aux parties prenantes. Une fois structurés, ces leviers de performance doivent fait l’objet d’une appropriation par les collaborateurs.
- La gestion des processus
Dans le cadre d’une approche Lean, on estime généralement que 80 % des problèmes sont issus des processus. Une attention toute particulière doit donc être accordée à l’optimisation des procédures, méthodes et outils – précisément définis, reproductibles et associés à des indicateurs de performance. Pour favoriser leur utilisation, mieux vaut miser sur la simplicité et éviter de les multiplier.
- L’engagement des collaborateurs
La crise sanitaire l’a mis en évidence : plus que jamais, le principal atout des entreprises est le capital humain. Il s’agit donc de motiver les salariés, de les mobiliser autour d’un projet commun et de leur fournir les moyens de réaliser leurs missions. À défaut l’organisation risque de subir turn-over, absentéisme, présentéisme… La culture managériale et le leadership sont donc au cœur de l’excellence opérationnelle.
- Le pilotage de la performance
Pas de performance solide et durable sans déclinaison de la stratégie en objectifs et indicateurs opérationnels, dans l’ensemble de l’organisation et pour l’ensemble de ses activités. Ces éléments structurants accompagnent le comité de direction dans ses orientations et prises de décision, éclairées par des tableaux de bord et l’analyse des données récoltées.
- La dynamique d’amélioration
Il ne suffit pas de mettre en place toutes les conditions de l’excellence opérationnelle, encore faut-il qu’elles se maintiennent dans le temps, à un haut niveau d’exigence. Plusieurs approches y contribuent, comme l’amélioration continue, l’innovation incrémentale, le partage des bonnes pratiques ou encore la conduite du changement et la prise en compte des besoins de transformation.
En quoi le management de transition peut vous aider ?
La recherche d’excellence opérationnelle, comme son maintien, peuvent donner prise à des écarts entre les ambitions et la réalité. En étant à l’intérieur du système, il n’est pas toujours simple d’identifier les points problématiques et les axes d’amélioration. En apportant un regard extérieur et neuf sur les leviers de performance, le manager de transition va pouvoir impulser des actions correctives et réaligner l’ensemble des éléments contribuant à l’excellence opérationnelle.
Sa mission va consister à établir un état des lieux pour repérer le(s) problème(s) et en comprendre l’origine, en sollicitant les « sachants », c’est-à-dire les parties prenantes internes et externes. Il va ensuite définir les objectifs à atteindre et proposer un plan d’action en plusieurs étapes. Pour être aussi impactante que possible, l’intervention va associer les équipes dans une logique de collaboration et de co-construction.
S’il se base sur son expérience, le manager de transition apporte aussi une méthodologie et des outils de type Lean Six Sigma. Ce dernier consiste en l’utilisation conjointe de ces deux méthodes de management de la qualité, pour rendre l’organisation plus performante.
Les avantages CAHRA pour vous aider à atteindre l’excellence opérationnelle
La plus-value CAHRA s’exprime principalement à deux égards : dans l’attention portée à l’implication des collaborateurs de l’entreprise, et dans la recherche d’innovation managériale. L’objectif est de trouver les moyens d’améliorer la performance opérationnelle, pas seulement de la restaurer. Le manager de transition CAHRA va notamment :
- Organiser l’intervention avec la démarche PDCA (Plan, Do, Check, Act), pour suivre les actions mises en place et évaluer leurs résultats ;
- Accompagner les équipes dans l’appropriation d’outils, par exemple de résolution de problèmes ;
- Déployer un suivi des indicateurs pour favoriser l’amélioration continue ;
- Faciliter le repérage de bonnes pratiques et leur diffusion.
Pour conclure, voici les autres contextes d’intervention de CAHRA :